Le diagnostic électricité à été mis en place pour réduire les risques liés à une installation électrique délabrée ou mal entretenue. Un problème de taille lorsque l’on sait que pas moins de 7 millions d’installations électriques présentent des dangers et que sur 250 000 incendies domestiques annuels, 80 000 seraient d'origine électrique en France.
Malgré son caractère obligatoire, l’objectif premier de ce diagnostic est de sensibiliser. Il s’applique à toutes les ventes de logements dont l'installation électrique a plus de 15 ans. Ce document permet au futur acquéreur d’être informé sur l’état de l’installation électrique du logement qu’il compte acheter.
L’intervention de l’expert ne porte que sur les constituants visibles de votre installation électrique, à l’intérieur du logement. Au total, ce sont 87 points de contrôles qui sont prévus pour contrôler les parties privatives des locaux à usage d’habitation et les dépendances des locaux à usage d’habitation.
Si une quelconque anomalie est détectée lors du diagnostic, celle-ci sera détaillée dans le rapport. L’expert vous proposera d’effectuer des travaux de mise en sécurité ou le cas échéant vous présentera d’autres recommandations pour améliorer votre installation.
Après avoir été informé des risques encourus si l’installation est défectueuse, seul le propriétaire décide ou non de réaliser les travaux du bien qu’il désire vendre. Néanmoins, il doit obligatoirement en tenir informé le futur acquéreur. Il faut savoir que l’existence de défauts au niveau de l’installation ne bloque en aucun cas une vente. Néanmoins, ne négligez pas ces risques et l’importance des travaux pour la sécurité de tous, même si l’installation semble fonctionner.
Lors de la signature d’une promesse ou acte de vente, le diagnostic doit être daté de moins de 3 ans. S’il n’est plus valide, l'acquéreur ou le locataire peut exiger une révision du prix voir l’annulation de la transaction. Ce manquement peut également être le motif de poursuites judiciaires.